Visite de Pézenas
La ville Médiévale
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Entrer au n° 8 de la rue François Oustrin pour voir le vestibule, la cour centrale et l’escalier de l’Hôtel des Montagut,
seigneurs et barons de Lacoste (XVIe, XVIIe siècles).
• Au n°1 place Gambetta se trouve, selon la tradition, la Boutique du Barbier Gély, l’ami de Molière.
• Face à vous, la Maison Consulaire déploie sa façade
monumentale sur la place Gambetta, appelée autrefois Marché au Bled, où convergent les rues marchandes
aux noms évocateurs.
Elle doit son visage actuel à trois campagnes de constructions : 1509, 1552, 1769-1771. Elle est devenue Maison des Métiers d’Art.
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Rue Canabasserie, l’hôtel de ville s’ouvre sur la rue par une fenêtre à meneau du milieu du XVIe siècle, ornée de pilastres. Un peu plus loin à droite, la façade de l’Hôtel de Boudoul (XVIIe siècle). Fils d’un maître tailleur d’Henri II de Montmorency, Henri devint Capitaine-Châtelain de la Ville et du Comté de Pézenas à la fin du XVIIe siècle.
• En face, une petite place en dénivelé a été aménagée sur l’emplacement de l’Hôtel de Vayssière puis de Juvenel de Carlencas. Revenir sur ses pas et prendre à gauche la rue Albert-Paul Alliès.
• À droite, au fond de l’impasse Simon-Ducros, voir la porte (XVIIe siècle) de l’Hôtel de Jonquières puis de Plantavit de La Pause.
• Au n° 3 de la rue Albert-Paul Alliès, à gauche, Hôtel de Saint-Germain légué à la ville par la famille de Vulliod pour devenir le Musée de Vulliod-Saint-Germain. Il offre l’image d’une demeure aristocratique de la fin du XIXe siècle avec son mobilier, une collection de faïences des XVIIIe et XIXe siècles, des tapisseries d’Aubusson. Deux salles sont consacrées aux séjours de Molière en Languedoc, autour du fauteuil dans lequel il s’asseyait chez le barbier Gély.
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Voir au n° 2 de la rue Bérenger, une maison XVIIe avec sa souche de cheminée et son évier apparents sur la façade latérale.
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Rue Montmorency, à votre droite, le corps d’entrée de l’Hôtel de Peyrat est flanqué de deux échauguettes.
• Plus loin, la tour est l’un des rares vestiges de l’enceinte médiévale du XIVe siècle. Elle défendait la Porte Saint-Christol. Revenir sur ses pas. Rue Montmorency, à votre droite, le corps d’entrée de l’Hôtel de Peyrat est flanqué de deux échauguettes.
• Plus loin, la tour est l’un des rares vestiges de l’enceinte médiévale du XIVe siècle. Elle défendait la Porte Saint-Christol. Revenir sur ses pas.
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Remonter la rue Montmorency. À gauche, niche avec Pietà en faïence (XVIIIe siècle). À droite, porte du XIXe siècle de l’enceinte du château féodal mentionné pour la première fois en 990. Surmonté de neuf tours, il fut rasé en 1632 sur l’ordre du Cardinal de Richelieu.
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À l’extrémité de la rue, prendre à gauche, la rue du Château.
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Porte de l’Hôtel de Graves, coiffée d’un pinacle, linteau en accolade. Cette famille de noblesse militaire est l’une des plus anciennes de la ville.
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Tourner à gauche, rue Alfred Sabatier. Au n° 12, l’ancien Hôtel de Philippe de Moulceaux, Président de la Cour des Aides de Montpellier.
Vestibule, escalier, ferronneries du XVIIIe siècle.
• À droite à l’angle, niche Renaissance, datée de 1511, avec une statue de Saint-Roch.
• Dans l’impasse en face, porte de l’Hôtel Daniel de Montguibert, contrôleur des tailles en pays de Gévaudan (XVlle siècle).
• À gauche, Hôtel d’Astanières. Le plus célèbre membre de cette famille, Jean-Pierre (1693-1759), fut avocat au Parlement de Toulouse, Conseiller
du Roi, et exerça des charges municipales. Il fut aussi agent du Prince de Conti.
• On descend la rue vers la Place Gambetta. À droite, façade avec ferronneries (XVIIIe siècle) de l’Hôtel de Flottes de Sébasan, seigneur de Ribaute.
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Prendre la rue Triperie Vieille. À droite au n° 11, voir la cour et l’escalier ouvert de l’Hôtel de Ribes (début XVIIe siècle).
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Tourner à gauche rue de la Foire. Sur la droite, l’Hôtel dit de Wicque possède une très belle façade du début du XVIe siècle.
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Faire demi-tour.
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À droite, Hôtel de Carrion-Nizas. Originaire de Castille,
cette famille de gentils-hommes-soldats, établie en Languedoc au XIIe siècle, atteignit sa plus grande fortune dans la première moitié du XVIIIe siècle. Cour et très bel escalier du début du XVIe siècle.
• Remonter la rue de la Foire, jusqu’au n° 17, porte du XVe siècle et cour du XVIe siècle.
• Au n° 16 à droite, “Les enfants musiciens“ (XVIIIe siècle).
• Au n° 22, maison et laboratoire de Jean-François Venel (1723-1775), médecin, collaborateur de l’Encyclopédie.
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Prendre à gauche, la rue Émile-Zola. Au n° 7 à gauche, l’Hôtel de Jacques Coeur avec culs-de-lampe du XVe siècle.
• À l’extrémité de la rue, quartier juif entre la Porte Fau-
gères, sur le rempart médiéval, et l’ancien Hôtel Agde de Fondouce avec sa porte biaise.
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Entrer dans l’ancienne juiverie. Faire une halte à l’intersection
des rues Juiverie et des Litanies qui formaient les 2 axes de ce quartier réservé aux Juifs.
Revenir sur ses pas.
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Franchir à droite, la porte Faugères, (XIVe siècle) remaniée en 1597, l’un des derniers vestiges de l’enceinte médiévale. On entre alors dans la ville des XVIIe et XVIIIe siècles.